
Ton cœur est cette rose ancienne
Qu’on voit brûler dans les tableaux
Entre les doigts de porcelaine
Des Vierges de Raffaello
Tu vas tes jours en demi-teinte
Un peu ici un peu ailleurs
Bercée de musiques éteintes
Et de miroitements trompeurs
Mais où est le prince Princesse
Qui prit ta main dans ce lointain
Dans ce décor de ta jeunesse
Qui ne fut que menti matin
Ah Ta tristesse ta tristesse
Cygne blême qui frôle l’eau
De ton miroir quand le jour baisse
Ta tristesse pâle oiseau d’eau
©Bruant d’Almeval 2022
J’aime la grâce éthérée de vos oeuvres picturales qui compagnent vos textes délicats.
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Je vous remercie, Béatrice ! ☺️ L’éther pour beaucoup d’entre nous est asile ultime, protection contre un monde trop rigoureusement et exponentiellement réel et pragmatique.
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