A Nohant

©Bruant d’Almeval 2023

À Nohant, autrefois, on entendait Chopin,
Les soirs mélodieux et mauves de glycine,
Ses arpèges tresser comme d’autres dessinent –
Andante, andante ! – du bout de ses doigts fins.

Feuillet après feuillet, dans la chambre à côté,
Se faisaient, défaisaient des destins romantiques,
Sous les doigts non moins fins et non moins frénétiques
De George la rebelle – Aurore, en vérité !

Quand l’air se faisait lourd dans ses appartements,
La raconteuse allait s’égarer un moment,
Dans les bois alentours, où sont les mares brunes.

C’est ainsi que naquit le conte des amants,
Dont s’accordent les cœurs dans un frisson de lune,
Au rythme respiré du sommeil d’un enfant.

©Bruant d’Almeval 2022

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